« Pour faire un jardin, il faut un morceau de terre et l’éternité ».
Gilles Clément.
Salut à toi, jeune Padawan
Aujourd’hui, on va faire un truc marrant et utile à la fois. Tu peux le faire tout seul ou avec tes enfants, même s’ils sont petits, à condition qu’ils soient supervisés par un Padawan, pourvu ou non d’une main verte, lol.
Le basilic, c’est chouette et c’est bon pour le corps (bienfaits du basilic dans cet article ici, ndlr), mais si comme moi, tu adores en parsemer tes pâtes, tes salades et même tes desserts, il y a fort à parier qu’un seul pot ne te suffise pas.
Enfin, ça, c’était avant de connaître l’astuce « extra qui fait crac boum hue ! », puisque après la lecture de cet article, tu n’en achèteras plus. Tu n’auras plus qu’à user de cette combine de l’espace pour multiplier ton basilic comme les lutins irlandais font apparaître les pièces d’or au pied de l’arc-en-ciel.
Mais, stop, j’en ai déjà trop dit, place à l’article, c’est parti mon kiki ! (Oui, décidément !).
Du basilic à l’infini.
Alors, quelle est la recette pour faire toute l’année avec un seul petit pot de basilic ? Eh bien, cher Padawan, c’est très facile, il suffit d’avoir un premier pot de basilic, puis, de le bouturer. Eh oui, c’est possible, simple comme bonjour, sympa, rapide et vraiment impossible de te louper.
Pour ce faire, il suffit de procéder comme sur la photo ci-dessous, à savoir de sélectionner des tiges assez longues sur ton plant de départ, et de couper en dessous d’un nœud, mais c’est mieux en dessous de deux nœuds. Pour un bon repérage, tu pars de tout en haut, là où il y a la tête de ta tige de basilic, puis tu descends, plus bas sur la tige, tu repères un premier régime de deux feuilles ou plus, puis de nouveau de la tige, et encore une fois un régime de feuilles. Il suffit de couper en dessous de ce deuxième, à 5 mm environ.
Puis, avec de petits ciseaux, couper les feuilles qui sont sur les deux régimes de feuilles que tu as repérés sur la tige (nœuds) de manière à provoquer la sortie des racines, et mettre le tout dans un verre rempli d’eau, en veillant bien à ce que toutes insertions de feuilles que tu as coupées soient bien sous l’eau (les fameux nœuds).
Il ne te reste plus qu’à attendre patiemment une dizaine de jours en plaçant tes tiges de basilic dans leur verre d’eau bien à la lumière, et la magie opère. Les racines apparaissent au niveau des nœuds, là où tu as coupé les feuilles.
Dès que les racines font 1 cm de longueur, tu n’as plus qu’à planter les tiges dans un pot, arroser et observer ton nouveau plant de basilic s’épanouir comme un petit fou !
Le basilic aime la lumière et l’eau (sans avoir les racines noyées par un pot qui baigne dans l’eau). Pense donc à vérifier que la terre est humide et qu’il a suffisamment de lumière, et il te le rendra au centuple !
Te voilà désormais autosuffisant en basilic. À toi les pastas, les salades d’été, les tomates, en veux-tu, en voilà, les salades de fruits, les sorbets fraise-basilic, bref, à toi les folies gustatives riches en antioxydants. Sans compter les deux petites activités à réaliser le mercredi après midi : le bouturage et, quelques jours plus tard, la plantation.
Il ne me reste plus qu’à te souhaiter une bonne dégustation de ton basilic, une belle fin de semaine et un bon weekend.
Salutations botaniques 🌱
