L’altruisme du misanthrope.

 

 

 

 

« À l’avenir ou au passé, à un temps où la pensée sera libre, où les hommes seront différents les uns des autres et ne vivront plus isolés – à un temps où la vérité aura cours et où ce qui a été fait ne pourra être défait. L’ère de l’uniformité, l’ère de la solitude, l’ère de big brother et du doublepenser vous salue ! »

1984, George Orwell, ed folio (p.41).

 

 

 

 

 

 

Salut à toi, jeune Padawan,

 

 

Pour aujourd’hui, ce sera un billet d’humeur philosophique, ça faisait longtemps. On m’a demandé mon avis sur l’actualité globale de ces derniers mois, alors je m’exécute.

 

Oui, tu as bien lu le titre de cet article, et c’est fait exprès, oeuf corse, tu me connais. On peut d’ailleurs en faire d’autres : la philanthropie mondialiste de celui qui déteste ses voisins, la morale dans le machiavélisme, l’équilibre de la folie, la bonne guerre, oxymore, et si tu me laisses continuer, on y est encore demain.

 

L’enfer est pavé de bonnes intentions, en somme, et avec ces petits indices, tu te demandes probablement où je veux aller.

 

Enfile tes moufles, chausse tes après-skis, car ça va envoyer. Certains d’entre vous feront trois tours dans leur slip sans toucher l’élastique, les autres souriront à mon irrévérence. On est prêt ? C’est parti mon cui-cui.

 

 

 

 

L’enfer est pavé de bonnes intentions.

Commençons avec la simple réflexion suivante : si tu avais le choix absolu, comment aimerais-tu que soit ta vie ? Souhaites-tu être un Homme libre, responsable, vivant de belles, riches et puissantes expériences ? Aimant tellement ta vie que tu profiteras chaque minute, chaque seconde du temps qui t’est imparti sur cette belle planète bleue, avec les personnes que tu aimes ?

 

J’imagine que oui, comme la plupart d’entre nous, et c’est tout naturel.

 

Alors pourquoi laissons-nous une infime minorité nous humilier, nous dicter des règles grotesques à n’en plus finir, jusqu’à nous pousser au fin fond de la sottise et de l’absurdité, quitte à nous mettre en danger ? Parce que c’est obligatoire ? Parce qu’on n’a pas le choix ? Ah bon. Vraiment ?!

 

Il faut dire que les techniques de manipulations et d’ingénierie sociale sont finement rodées de nos jours, et ce, pour notre plus grand bien, évidemment. Pourtant, comme dans une relation toxique, le but est de faire peur, de culpabiliser, pour que l’autre n’ose se rebiffer. Ainsi, la peur de la honte ou du jugement est pire que d’accepter l’humiliation du moment, alors, on accepte, puisque tout le monde collabore.

 

Donc, cet hiver, on doit jouer à celui qui porte le plus gros pull. Et on se dit que c’est moins pire que l’hiver dernier où, en bon petit soldat chinois, nous devions scanner un document pour pénétrer dans un lieu public. « Bip », tu passes, « Bop », toi, tu passes pas. N’en as-tu pas marre de ces inepties ? Ah, pardon, j’oubliais : c’est pour notre bien. Amen.

 

 

 

 

Être adulte, c’est prendre ses responsabilités.

La pensée mature d’un être humain adulte est censée être nuancée. En effet, elle analyse la vie en teintes de gris plutôt qu’en noir ou blanc, fuyant la binarité adolescente, voire infantile. « Machin est gentil, bidule est méchant », nous sommes censés être au-dessus de cela à partir de l’âge où l’on commence à élire, mais dans la pratique, on voit nos congénères résonner à l’émotion plutôt que sur des faits.

 

Or, nous sommes censés comprendre le prisme sous lequel on nous présente les choses ; les pièges, les intérêts et qui tire les ficelles derrière cela. Un peu comme quand nous jouions au cluedo enfant, nous comprenions aisément que ce n’était pas parce que Monsieur Olive était sur les lieux de l’agression de Madame Pervenche qu’il était forcément coupable. Surtout si le Colonel Moutarde était en guerre froide avec ledit Monsieur Olive il y a trente ans et qu’il avait des intérêts plus que douteux avec Madame Pervenche, une affaire de poisons, justement, l’arme du crime. Et puis, il y a parfois des demi-coupables, des complices, des boucs émissaires ou des faux-semblants qui sont posés pour faire accuser le voisin pour ne pas faire banqueroute et récupérer les marchés… Pas de noir ou blanc ici encore, mais quantité de nuances de gris.

 

En effet, plus nous allons vers le « progrès », le cynisme me forçant aux guillemets, plus nous sommes dans la doctrine, la pensée dogmatique, c’est-à-dire l’impossibilité de discuter, de débattre, puisque l’un des deux détient la vérité absolue : nous sommes rendus au camp du bien contre les connards. On nous vomit une formule de prêt-à-penser comme un logiciel à installer dans un ordinateur, et nous devons l’avaler, comme si nous étions incapables de raison, ou de bon sens.

 

De plus, la croyance n’a jamais été plus forte dans nos sociétés pourtant laïques, voire athées. Comme si éloigner les Hommes de Dieu les rendait sectaires. Nous croassons en cœur sur des croyances, des idéologies, toutes plus néfastes pour notre psychologie et notre physiologie – si tu as encore un doute, regarde juste objectivement les porte-parole des dernières idéologies à la mode : ces personnes respirent-elles l’équilibre, le bien-être, la santé intellectuelle et physique ? Hummmm !

 

À propos de physique, suivrais-tu les conseils d’un coach sportif qui n’a jamais fait de sport ? Non ? Pourtant, il est de bon ton de les suivre, eux. Et bien entendu, ces grandes décisions politiques sont prises par des personnes n’ayant jamais rencontré les problématiques qu’elles doivent gérer. Pourquoi ? Juste parce qu’elles sont nos « élites ».

 

Tiens à ce propos, demandons à wikipédia la définition : « L’élite désigne alors la sélection de ce qu’il y a de meilleur parmi un ensemble de choses ou de personnes. » (source, wikipédia).

 

De meilleur, vraiment ? Prenons un exemple tout à fait innocent, ou pas. Un ministre de l’Économie incapable de faire un produit en croix, une addition, ou de savoir combien de mètres carrés font un hectare (100 m x 100 m = 10.000 mètres carrés, cher Ministre, pitié ! ndlr) ? Et attends, la justification du type est la cerise sur le gâteau : « Je suis nul en maths ».

Ministre de nos sous, nul en math… Tu le vois le pompon ? Il ne te fait pas faire trois tours dans ton slip, le pompon ?! Est-ce bien là raisonner en adulte mature et responsable que de laisser ces personnes inaptes à de si hautes responsabilités ? Et tu le sais, en ton for intérieur, qu’il y a des dizaines d’exemples comme celui-ci, c’est le cirque Pinder, le machin !

 

 

 

 

Le problème est de vouloir un monde à son image.

La question était mon avis sur l’actualité. Nous y sommes, j’y réponds, après cette longue introduction nécessaire, car cela va secouer un chouïa.

 

Mon analyse est que nous sommes à l’aube d’un retour à la féodalité, à savoir une vie d’asservissement. Je ne pense pas que ce soit le rêve de la majorité d’entre nous, pourtant nous, occidentaux, y allons tout droit. Plus les années passent, plus nous nous enfonçons, plus les écarts se creusent entre les pauvres et classes moyennes, et les riches, et plus il va être difficile de faire machine arrière.

 

Un exemple de ce « doux rêve » : un monde où il n’y aurait plus que trois classes sociales. Celle des milliers d’oligarques multimilliardaires, nomades de la nouvelle ère, se baladant d’hôtels, en yachts, en maisons secondaires, savourant les voyages en jets, dans le luxe, la quiétude et la volupté. Celle des millions de pauvres, nomades eux aussi, mais par survie – SDF des temps modernes errant de trottoir en trottoir à la recherche de nourriture. Et la plus nombreuse, celle de la nouvelle classe moyenne, acceptant tout, car terrorisés d’atterrir dans la catégorie des pauvres, et s’endormant sur l’impossible chimère, pléonasme, de devenir un jour un oligarque. Ça te fait rêver, n’est-ce pas ? Oh le pied, merci Attalouille, tu m’as conquise, c’est où qu’on signe ?!

 

Il est capital de se méfier bien plus des gens qui veulent faire le bien, que de ceux qui veulent faire le mal, car ils modèlent un monde à leur image. En effet, ceux qui veulent imposer leur vision du bien n’ont pas de limites, alors que ceux qui souhaitent faire le mal, même les plus misanthropes d’entre nous, en ont, des limites. Ça nous est arrivé à tous de partir en bagnole dans un état second pour aller salement engueuler quelqu’un ou lui casser la gueule et faire demi-tour, car nous nous sommes raisonnés en chemin. Ou de commencer à écrire un mail incendiaire et de ne jamais l’envoyer. Parce que quand on est en colère ou qu’on veut simplement filouter quelqu’un, on a conscience du mal qu’on fait, et c’est cette conscience qui nous stoppe lorsqu’on a atteint nos limites.

 

De plus, il n’y a jamais personne qui essaie de se faire passer pour un méchant alors que c’est quelqu’un de bien, tandis que l’inverse…

 

Et puis il y a le souvenir d’un certain bonhomme à moustache, le point godwin, qui était, lui aussi, persuadé de faire le bien pour son peuple. Et il a poussé le concept loin, car pour le bien universel, on est prêt à tout, même du pire, parce qu’au fond, c’est pour arriver finalement au bien, alors cela vaut bien le sacrifice, devait-il se dire. Et puis voit-on vraiment le mal que l’on fait lorsqu’on est dans un bureau, derrières de belles fenêtres insonorisées et un petit thé Earl grey ? Bref, tout le monde connaît le terrible et dramatique épilogue, et pourtant, avec les curieux indices d’aujourd’hui, surtout depuis trois ou quatre ans, personne ne fait de connexions, personne ne se pose de questions sur la situation globale en occident. Bon, ceci dit, personne ne s’est posé de questions non plus du temps du moustachu, seule une poignée d’irréductibles ont fait en sorte de l’arrêter.

 

Or, quand on voit le délire, pourquoi, comment, dans quelles circonstances, qui a créé l’union européenne, sans majuscule à dessein, et où nous en sommes aujourd’hui, je ne peux m’empêcher de faire quelques liens. Ceux qui ne comprennent pas mes allusions sont priés de se renseigner de toute urgence, car il en va de notre avenir, à tous, et de lire, parmi tant d’autres ouvrages et par exemple, l’excellent livre « Europa ! » de G-H Soutou aux éditions Tallandier, où tu pourras également vérifier tous les faits historiques cités dudit ouvrage en consultant les 62 pages de biblio. Du travail sérieux où l’on apprend beaucoup de choses très intéressantes, et dont je m’en voudrais de te gâcher le suspens, tant c’est croustillant, pour les faits historiques et pour nos fesses. Car le monde à leur image, ils sont bien en chemin pour nous l’imposer de force, et ça ne va pas plaire à beaucoup d’entre nous. Vraiment pas. Mais suis-je bête, c’est pour notre plus grand bien !

 

 

 

 

La peur nous protège de la vie.

Colère, révolution ? Dans la mesure où la colère et l’aigreur ne nourrit que celui qui la porte, tu fais bien de ne pas sortir de tes gonds, au risque de la prendre dans la gueule — la porte, essaie de suivre.

 

Et s’il suffisait qu’un petit groupe d’irréductibles, admettons 10-20 %, prennent leurs responsabilités pour que tout change, en serais-tu, ou attendrais-tu que les autres agissent à ta place, pour goûter à nouveau à la dignité, à ce qui devrait être la normalité ?

 

Comment ? Et s’il suffisait de sortir du jeu ? C’est pourtant très simple, il suffit de dire non. Ça tombe bien, c’est un mot qu’on apprend et répète à tire larigot lorsqu’on a deux ans. Cela fait également deux ans que l’on nous emmerde, ça tombe bien là encore.

 

Or, si l’on sait dire non depuis qu’on a deux ans, l’exercice devrait être facile pour un adulte, à la différence près que le petit-enfant n’a pas peur du jugement des autres, ni d’être rejeté. Serions-nous plus courageux enfants qu’adultes ? Tiens, ceci expliquerait peut-être le poids que la société adulte a fait porter aux enfants pendant, là encore, ces deux dernières années. Voilà, le carré de deux, la boucle est bouclée, il n’y a plus qu’à.

 

Cette curieuse époque aura au moins eu le mérite de nous enseigner l’histoire, la compréhension de comportements passés, et que nul ne peut faire réagir quelqu’un qui choisit de garder ses œillères.

 

Nous savons tous que sortir du jeu ne demande pas un si grand effort, or la décision a une date de péremption. La question est donc : en sortirons-nous à temps ?

 

 

 

 

 

 

Voilà pour aujourd’hui, une pensée dans l’univers, comme on dit. Je rappelle que ce billet philosophique n’est pas fait pour être d’accord ou pas. On y pose ici des questions, et on en sort des idées. En effet, comme expliqué plus haut, un adulte responsable ne raisonne pas par binarités blanc-noir, mais par nuances de gris.

 

Personne n’a la vérité vraie, et de toute façon s’il y avait un individu sur Terre avec cette capacité, il aurait déjà été buté, lol. Nous sommes donc rassurés que ce ne soit ni toi, ni moi, donc ouf, tout va bien.

 

Je nous laisse réfléchir, et te donne rendez-vous jeudi prochain pour un peu de détente.

 

 

 

Salutations pacifiques ✌️

 

 

 

 

 

 

 

 

Littérature facile et pertinence sur le sujet :

Europa ! Les projets européens de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste. de Gearges-Henri Soutou, ed.Tallandier.

Manifeste Conspirationiste, Anonyme, ed. Seuil.

1984, George Orwell, ed Folio.

Un petit film : Soleil Vert, avec Charlton Heston, 1974.

 

87A11E05 8472 4345 AF9D 55A1C6C97E6C 1 105 c - L'altruisme du misanthrope.

Le Dequindre Cut, Detroit, Michigan, USA.

Comments

  1. Anthéa
    16 octobre 2022 / 10 h 49

    Ton analyse est parfaite et correspond en tous points à ce je constate moi-même. Quand tu abordes des sujets sur le comportement humain, je sors de mes gonds car c’est de pire en pire et suis triste pour la vie que nous laissons à nos enfants.

    Tu as raison de nous rappeler le courage de penser des enfants par rapport aux adultes peureux et égoïstes. Surtout les boomers qui ne se sont pas révoltés pour empêcher les actions destructrices de notre culture, de notre art de vivre… ainsi qu’une minorité de jeunes mal éduqués qui veulent nous imposer leurs vues sur le monde par pure idéologie extrémiste. Et toutes ces personnes qui, par manque de repères et par ennui dans leur vie personnelle, emmerdent celle des autres afin d’obtenir un maximum de « likes » sur les réseaux sociaux.

    Dans ce monde de brutes, les personnes positives sont mal vues car de suite cataloguées dans les « gâtées par la vie ». Ce n’est pas la vie qui nous gâte mais nous-mêmes par notre mentalité, nos actions… Beaucoup de gens attendent passivement que tout arrive des autres, malheureusement cet état d’esprit leur a été inculqué par leur environnement ainsi que par nos politiques qui par clientélisme ont fait croire que l’Etat pouvait s’occuper de tous nos problèmes… comme l’oisillon qui attend le bec grand ouvert que l’on vienne le nourrir et qui a oublié que ses ailes étaient assez développées pour lui permettre de parcourir le monde et d’avoir la fierté de se nourrir par lui-même.

    Depuis l’origine de l’Homme , beaucoup d’œuvres dystopiques nous ont décrits des scénarios catastrophiques pour nous avertir des effets pervers de nos idéologies. L’utopie peut aussi être perverse car celui qui pense pouvoir vivre dans un monde de bisounours oublie de se protéger des loups.

    Malheureusement, notre système d’instruction publique endoctrine nos enfants avec des idées détruisant leur personnalité naturelle pour les transformer en agents destructeurs de la société présente et future. Il est urgent de modifier ce système instructif qui liquéfie le cerveau de nos futurs citoyens et dirigeants. Je ne dis pas sciemment « éducation » car c’est le rôle des parents qui ne sont jamais mis en cause quand leur progéniture, qu’ils ont pris la responsabilité de mettre au monde, saccage la vie des autres.

    Rien ne change car beaucoup ne font rien ou n’osent pas rejoindre les personnes actives qui ont des idées qui répondent à leurs pensées, par peur.… de quoi? d’eux-mêmes!

    Il faut d’urgence re-muscler les cerveaux liquéfiés incapables de réfléchir par eux-mêmes mais ne font qu’absorber toutes les sornettes des manipulateurs. Ceci afin de conserver notre personnalité, notre diversité … et surtout notre libre arbitre!

    Je termine par mes 2 petites pensées préférées:
    « l’Homme a la chance de ne pas avoir de prédateurs mais il se complaît à se détruire lui-même  » (pour ceux qui n’ont pas compris: car tout ce qui nous tue est créé par l’homme, virus compris)
    et « Frôler la mort n’est rien… passer à côté de la vie est beaucoup plus grave! »

    • 16 octobre 2022 / 22 h 08

      Merci pour ton retour. À nous de muscler notre matière grise, par la lecture, par exemple. 😁✌️

    • Jean-Jacques Thibaud
      17 décembre 2022 / 13 h 36

      Merci de m’avoir cité via « Frôler la mort n’est rien. Passer à côté de la vie est beaucoup plus grave. » (Jean-Jacques Thibaud)

      • Anthéa
        12 juillet 2023 / 10 h 36

        Réponse à Monsieur Jean-Jacques Thibaud via ton Blog car je ne sais pas comment le contacter vu que je ne suis pas sur les réseaux sociaux.

        Je viens de voir votre réponse du 17/12/2022 à mon commentaire sur un article du 13/10/22 sur le Blog « Chill by Caro ».

        J’ai entendu cette phrase lors d’une conversation et, depuis, son sens m’a permis de vivre ma vie différemment. Il est vrai que j’aurais dû rechercher s’il y avait un auteur avant de la transcrire, j’en fais mon mea-culpa pour avoir omis de vous citer. À l’avenir, je veillerai à être plus vigilante.

        Cette situation m’a permis de vous connaître via votre biographie et de voir la diversité vos talents. J’aime les textes de qualité (c’est pour cela que je vais sur le Blog « Chill by Caro ») et, de plus, je pense trouver dans vos oeuvres de quoi assouvir ma curiosité artistique.

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