Salut à toi, jeune Padawan
Pour aujourd’hui, une jolie recette que j’ai créée en étant inspirée, une fois n’est pas coutume, par internet. En effet, vers noël, j’ai vu défiler sur Instagram plein de recettes de courges en mode hasselbackspotatis, tu sais les patates suédoises.
Il m’a fallu quelques essais pour rectifier l’assaisonnement, et mon agenda de ministre n’ayant pu régler cela autrement que sur le temps long, nous y voici, mais vieux motard que jamais, comme dirait l’autre. C’est parti donc pour cette recette à se taper le cul par terre, en toute modestie !
Hasselbackspotatis de butternut, version Chill by Caro.
Pour deux personnes
1 butternut
1 grosse pomme de terre
2 cuil à soupe d’huile de noisette allant au four (type huile de noisette cuite au chaudron, chez Vigean, en Biocoop)
1 cuil à soupe de miel
1 cuil à soupe de Tamari
2 cuil à soupe d’eau
1 cuil à café de curry madras des Maldives (celui qui sent la cannelle. Si tu n’as pas, tu peux faire un mélange tant pour tant curry-cannelle)
1/2 cuil à café de piment d’Espelette
1 cuil à café de thym
1 poignée de noisettes torréfiées et concassées
sel, poivre de Madagascar
La recette
Préchauffer le four à 190° C
Une fois n’est pas coutume ici, éplucher la courge butternut. La couper en deux dans le sens de la longueur, et évider les deux cotés.
Dans un plat allant au four, disposer les deux morceaux de courge, intérieur contre le plat, verser l’huile de noisette, saler, poivrer et cuire pendant quinze minutes.
Pendant ce temps, émincer finement la pomme de terre à la mandoline, sans te couper les doigts.
Préparer la marinade. Dans un ramequin, verser le miel (s’il n’est pas liquide, mettre le ramequin dans le four des butternut durant une à deux minutes, puis le retirer, ndlr), la cuillère de tamari, l’eau, le curry madras, le piment d’Espelette et le thym. Mélanger et sortir un pinceau pour pouvoir badigeonner.
Retirer le plat du four, sortir un premier morceau de courge, sans te brûler, et le poser sur une planche à découper. Émincer finement la courge sans jamais aller jusqu’à la fin, pour que les tranches demeurent attachées entre elles (voir photo). Pour ne pas se louper et obtenir un rendu harmonieux, il suffit de placer de chaque côté de la courge, des baguettes chinoises ou manches de couteau, afin de sécuriser la découpe. Répéter la même étape avec l’autre morceau.
Replacer très méticuleusement les morceaux de butternut dans le plat. Glisser délicatement un morceau de pomme de terre toutes les deux ou trois tranches de butternut, badigeonner de la marinade, saupoudrer de noisettes concassées.
Si le fond du plat ne rend pas de marinade, ne pas hésiter à ajouter un fond d’eau pour que la courge ne sèche pas, ni brûle, et enfourner pendant 25 à 30 minutes.
Dressage
Dans ta plus belle assiette, allongée si tu as, disposer un beau morceau de courge, badigeonner de la marinade qui reste dans le fond du plat à four (si ce n’est pas le cas, ajouter un fond d’eau dans le plat, mélanger et hop, tu as de quoi badigeonner).
Accompagnée d’une protéine de ton choix et d’un bol de salade verte et sa vinaigrette à l’huile de noisette, tu auras un bon repas complet et sexy.
Déguster sans attendre.
Voilà pour aujourd’hui, cher Padawan, tu n’as plus qu’à déguster en bonne compagnie cette version de courge Hasselback. Pour ce qui est de l’accord met vin, cela va sans dire qu’un vin blanc moelleux d’Alsace sublimera cette recette. Pour ceux qui, comme moi, n’aiment pas les vins moelleux, un riesling sera ravi d’accompagner cette assiette délicate.
Bon appétit, et à jeudi ! 🥘
Je ne connaissais pas cette façon suédoise de cuisiner la pomme de terre et c’est une super idée de l’adapter à la courge. Cela me donne des idées pour essayer avec d’autres « grosses » racines: patate douce, boule de céleri…
J’adore ces recettes qui me permettent de laisser voguer mon esprit. De plus, le rendu visuel titille déjà mes papilles. Merci pour cette découverte.
Oui ce sont de bonnes idées, ça me donne envie d’essayer aussi 😁✌️