Est-ce que ton bonheur s’arrête là où commence celui des autres ?  Ou le mythe du fruit pourri.

 

 

 

 

« N’ayez pas peur d’aimer : aimez de tout votre cœur, mais n’attendez pas tout de l’autre.
Il n’est que ce qu’il est ; si vous voulez qu’il soit tout, il ne sera plus rien. »
Catherine Bensaid.

 

Salut mon petit bouchon, en voyant le calendrier se rapprocher de la « fameuse » saint Valentin, je me suis dit qu’un petit article sur la communication tombait à point nommé (camomille-power nous revoilà), alors accroche-toi tel un kangourou à son slip car ça va swinguer, mais c’est pour ton bonheur….

 

 

 

Le nombre de fois où j’ai pu entendre « j’ai eu affaire à un (ou une) pervers(e) narcissique »…

Les vrais (et vraies) pervers(e) narcissiques se comptent sur les doigts de la main dans notre société. En effet c’est une pathologie assez rare. Ils sont aussi rare que ceux qui ont déjà vu le monstre du Loch Ness en slip Calvin Klein, pour te dire (bah oui il porte des boxers, le Loch Ness, tu ne savais pas ?).
Dans 99,9% des cas il suffit juste de 2 personnes ayant eu un grave problème de décodeur affectif, de différences éducationnelles ou de valeurs propres. Une lutte de pouvoir s’est alors installée et un des deux à explosé (dépression, explosion du couple…).

 

 

Souvent on confond :

« Pervers(e) narcissique » et  « défaut grave de communication entre les deux protagonistes » ainsi que « personnes toxiques » et « relations toxiques », car c’est souvent le schéma de la relation, mise en place par les conjoints, qui est toxique et non les personnes. La mauvaise foi n’est pas non plus une pathologie, ni les mésententes. Et c’est le plus dur à accepter car ça sous entend qu’on est en partie responsable. Or oui, nous le sommes souvent.

 

Là est toute la différence car les relations toxiques, donc crées par 2 esprits dits sains, sont très courantes. Elles commencent par une lutte de pouvoir et finissent en pugilat, on en voit tous les jours des relations destructrices de cet ordre. Plutôt que de se remettre en question on juge ou rejette la faute sur l’autre. Quand on est dans le feu de l’action, on a du mal à prendre du recul sur ce qui nous arrive, on va de moins en moins bien, mais quand on se rend vraiment compte jusqu’où on en est arrivé on est en dépression ou à la limite.

 

Alors que pourtant … ça avait bien commencé !

Au début d’une relation, tout est idéalisé, jusque ici tout est normal. C’est ensuite que le plus dur arrive : s’entendre dans la durée tout en continuant à se respecter et surtout comprendre l’autre, or on ne nous a pas livré notre moitié avec un décodeur, bordel.

 

La plupart du temps les engueulades commencent par des jugements de valeurs qui nous sont propres, ou des divergences de vision personnelle. Or l’autre n’a pas la même paire de lunettes que nous. Prenons un exemple ménager pour illustrer ces propos :
L’un pense qu’une bonne hygiène c’est nettoyer les toilettes une fois par semaine. L’autre pense qu’il faut les nettoyer tous les jours . Aussi après un laps de temps, celui qui pense qu’il faut nettoyer les toilettes tous les jours se sent abusé, car il les nettoie 6 jours sur 7 alors que l’autre une seule fois par semaine. « Booo c’est trop injuste ! ». L’autre en revanche n’a absolument rien remarqué, si ce n’est peut-être que les toilettes ne se salissent pas beaucoup par rapport à quand il vivait seul, mais sans plus car il a d’autres choses en tête.

 

Jusqu’au jour où l’engueulade commence, car le nettoyeur journalier n’en peut plus, il en a raz le canard wc de se taper la corvée de chiottes tous les jours. Sauf que, le nettoyeur hebdomadaire ignorait qu’il y a avait une règle tacite du chiotte, il se prend tout dans la tronche en technicolor, on lui dit que non seulement il est sale mais en plus irrespectueux, une sous merde en somme, il est jugé de part en part dans tout son être, jusqu’au moment où, la réflexion de trop, il met le hola et commence à répliquer à son tour, peur de se prendre le balai dans un endroit qui ferait mal sans doute, le système d’auto-défense s’active et les deux parties se mettent à juger.

 

Donc en résumé, si les deux parties ne se sont jamais mis d’accord clairement au préalable il est impossible de reprocher honnêtement quoi que ce soit à l’autre. Car un accord tacite dans un couple ça ne fonctionne pas. Dans aucune relation humaine d’ailleurs. Personne n’a inventé le moyen de lire dans tes pensées, ni ton conjoint, ni tes amis, enfants, collègues, alors si tu attends de l’autre qu’il interprète un hochement de sourcils tu cours à l’échec cuisant.
Se victimiser pour s’empêcher de se remettre en question, de voir la réalité en face, ce n’est pas constructif pour son couple et encore moins pour soi. Car après tout, c’est toi même qui a décidé de le nettoyer tous les jours, ce chiotte. Personne ne t’as forcé ni mis la tête dedans.

 

 

C’est quoi qu’on fait pour se prémunir des relations toxiques ?

 

Pour éviter d’entrer dans une lutte de pouvoir, afin de garder un couple sain, on communique ! Et surtout on je juge pas quand on s’adresse à l’autre.
– On ne dit pas : « c’est pas sympa je nettoie les chiottes tous les jours et toi une fois par semaine j’en ai marre tu ne me respecte pas, tu devrais avoir honte, si tu ne te bouges pas la raie le balais je vais te le fourrer dans le … » non, on ne dit pas ça, pas bien.
– On dit plutôt : « As-tu toujours nettoyé les toilettes une fois par semaine par le passé ? Oui ? Ok alors il faut que je te dise que je me sens bien chez nous que quand c’est fait tous les jours alors quelle solution pouvons-nous mettre en place ? » Partage ou compromis et on passe à autre chose.
On ne juge pas. On en parle le plus tôt possible afin de ne pas commencer à ressentir une quelconque animosité car on n’oublie pas que l’autre partie n’a pas les mêmes lunettes que nous et encore moins s’il est du sexe opposé. Personne ne peut lire dans tes pensées, même pas ton conjoint ou ton meilleur ami. Alors il faut expliquer tout ce qui se passe dans ta boite à poux, comme si tu devais faire atterrir l’autre par radio guidage.

 

 

Si c’est installé, c’est quoi qu’on fait pour en sortir ?

 

Le fameux : « Je t’aime » « moi non plus ».

Quand tu vas vers l’être aimé il ou elle fuit ? Et quand c’est lui ou elle qui tente un rapprochement c’est toi qui fuit ? Tu es là dedans ? Vous n’êtes donc plus dans la construction mais dans la destruction, alors avant que l’un d’entre vous ne finisse K.O à coup d’anti dépresseurs il est temps d’agir.

 

Il va te falloir de la force, mais bonne nouvelle mon petit padawan, depuis que tu es né, tous les jours tu résous les différentes équations de la vie, des situations difficiles tu en as déjà vécues, alors fort de ce sentiment, il va falloir mettre un terme à cette relation toxique.
Pour cela deux possibilités, ça passe ou ça casse comme on dit :
Soit vous vous en rendez compte et vous décidez d’un commun accord d’en sortir et de repartir sur des bases saines, sachant que ça va prendre du temps, voir même de l’argent chez un spy si besoin, soit l’un des deux reste dans son délire et ça va être compliqué.
Engage une discussion avec ton conjoint, dans un lieu publique neutre type restaurant calme (comme ça aucun de vous deux ne pourra hurler sur l’autre et un lieu neutre aide à la discussion posée et intelligente, enfin on espère) et faites le point.
Sortez de cette relation toxique, surmontez cela ensemble, réinstaurez le respect mutuel, ou mettez un terme à votre relation de couple car il n’y a quasi rien de plus destructeur. C’est un cancer pour le mental.

 

Et si votre relation doit se terminer ce n’est jamais un drame : car la seule personne avec qui il est indispensable de passer le reste de ta vie est toi même.

 

 

 

En conclusion :

 

Il faut savoir que ça existe, que c’est possible une relation régie par le respect et la communication, si et seulement si l’un ne cherche pas à manipuler l’autre, si l’un ne cherche pas à avoir le pouvoir sur l’autre, si l’un ne tente pas de se victimiser par rapport à l’autre, sinon c’est voué à l’échec, car aucune relation saine ne peut se bâtir sur de la mauvaise foi ou des sentiments négatifs ou mensongers.

 

L’autre n’est pas un médicament, il n’est pas là pour combler nos manques affectifs mais pour partager notre bonheur et notre épanouissement individuels.

 

Tu veux une relation positive et respectueuse ? Sois-en le reflet.
« Dans un couple, peut-être que l’important n’est pas de vouloir rendre l’autre heureux, c’est de se rendre heureux et d’offrir ce bonheur à l’autre. »
Jacques Salomé.

 

 

Bisous peace and love.

 

IMG 1566 - Est-ce que ton bonheur s’arrête là où commence celui des autres ?  Ou le mythe du fruit pourri.

 Lac d’Annecy au mois de février, Haute-Savoie, France.

Comments

  1. Anthéa
    8 février 2018 / 19 h 59

    Voilà des conseils qui feront enfin des « vieux mariés » heureux ! Merci.

  2. danielle shifman
    9 février 2018 / 2 h 33

    tt a fait juste, personne n’est la pour servir de medoc …… j’ai adore l’expression le monstre du loch ness en slip calvein kelin ….. et plus tard boxer, c’est vrai que les slips blancs en plus c’est ringuard … sauf ceux peut etre de la cie le slip francais, mais bon je m’egare ……

    il est vrai que chacun a sa façon de procéder, et ce qui semble si attachant au debut devient énervant apres 2, 3 ans … si la relation dure jusque la …

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