Bonne année, mon cul.

 

 

 

 

« Tu ne seras jamais heureux si tu cherches continuellement le bonheur. Tu ne vivras jamais si tu cherches toujours un sens à ta vie. »
Albert Camus.

 

 

 

 

Salut à toi, jeune Padawan

 

 

Les bonnes résolutions conduisent à l’échec. Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. À plus dans l’bus et bonne année hein !

 

 

 

Haha avoue que tu as eu peur que je te laisse tout penaud avec cette grande vérité sur les bonnes résolutions qui fait mal et que tu connais très bien au fond de toi. Avec tes relents de dinde (ou de tofu) et d’alcool (ou d’alcool) à peine finis de digérer. Mais non, je ne vais pas t’abandonner dans le crépuscule du lundi soir, dans cette mini-dépression de début d’année qui pointe le bout de son nez, car oui, il est 17 h et demain tu bosses (ah oui ! et merde !). Ne me remercie pas de t’y avoir fait penser : c’est cadeau 😉

 

La pression qu’on se met à vouloir faire tel ou tel truc est un frein à sa réalisation.
Ne pas confondre motivation et pression : Là est toute la nuance. Or, les résolutions de début d’année sont des pressions qu’on se met, donc elles laissent plus de place à l’échec qu’à la réussite. Mais y il y a une attitude primordiale à adopter, que j’appellerais ici le « rien à foutre »…

 

 

 

 

Tout est question d’angle de vue

Note plutôt la différence (histoires vraies qui sont arrivées à un pote à 2 ans d’intervalles, qu’on va appeler « Benjamin ». Vu que tu passeras par là : bisou gros poussin) :

 

– Benjamin prend ses bonnes résolutions et décide qu’à partir du 1er janvier il se remet au sport en mode : Attention ça va faire mal !
À lui le beach body pour cet été. Les tablettes de chocolat il a décidé de ne plus les manger mais de les afficher en mode Aldo Maccione (nan il avait dit Jason Statham en fait, ndlr).
De toute façon me confit-il, il n’a plus trop le choix car il ne rentre plus dans ses jeans. Résultat ? Euh… fin février c’était raclette au ski, avec plus de raclette que de ski, et octobre arriva et il en était au même point. Enfin pas tout à fait : dans l’année, il s’était tout de même racheté quelques jeans…

 

– Justement l’année suivante, Benjamin à décidé de s’en contrefoutre.
Après tout, il plait aux filles, en tout cas à sa nana et c’est ce qui compte pour lui, il adore ses nouveaux jeans, sourit à la vie et après tout dit-il : « personne n’est parfait » avec un petit rictus laissant entendre que son petit bidou était son seul défaut (c’était pour rire bien-sûr, Benjamin est un homme plein de raclette certes mais aussi de second degré).
Un matin de 2015, il ne se rappelle plus lequel car pour mémoire il s’en contrefout, une salle de muscu s’ouvre à coté de son boulot. Il décide de s’y inscrire par curiosité et commence à y aller tranquillou deux fois par semaine. Ça commence à lui plaire car il remarque qu’il est de moins en moins fatigué et puis il s’y est fait deux nouveaux amis qui l’ont convaincu d’essayer aussi le cours du jeudi soir qui est super. Et effectivement il se marre bien le jeudi soir avec ses potes, surtout qu’après ils passent à la maison boire une petite bière bien méritée lol.

 

Sans s’en rendre compte, il est passé à 3 entraînements par semaine depuis plusieurs mois, car le jeudi ça compte pas c’est pour rire avec les potes, et toujours sans s’en rendre compte, on arrive mi-juin 2017 et un soir il dit à sa copine (véridique) : « hey chérie t’as fait quoi avec le lave-linge ? Regarde mon futal on dirait simplet, il est deux fois trop large le truc ! ». Sa copine se paye un fou rire avant de lui répondre que c’est quand même dingue de ne pas remarquer un truc aussi évident : «  bah oui mec, t’as maigri ! » Le voilà fonçant dans la chambre, revenant deux secondes top chrono plus tard :  « hey chérie, regarde, je rentre dans mes anciens futals ! » dit-il en s’agitant le croupion en mode kim kardashian ndlr. Puis se retourne : « Putain sans rire je suis gaulé, regarde mes abdos ! »….

 

La différence ? C’est « LE » lâcher prise : Quand soudain, on lâche prise et on décide de s’en foutre royalement : c’est là que tout arrive.

 

 

 

 

C’est quoi qu’on fait alors le 1er janvier si on ne prend pas de bonnes résolutions ?

Déjà tu te remets tranquille de t’être (pris une cuite) couché tard, puis tu prends deux grandes (pastilles de citrate de bétaïne) respirations, tu t’apportes un instant le maximum de bienveillance puis tu réfléchis à tes petits ou grands défauts ou complexes que tu souhaites absolument faire évoluer cette année et tu y souris, tu les acceptes : « je fume », « je suis en surpoids », « je suis trop nerveux », « je suis gaulé comme un haricot vert un jour de sécheresse ».

 

Puis tu réalises : « ok, personne n’est parfait et tout le monde a des complexes ». Tu accueilles tes défauts et tu en ris, de ces mauvaises habitudes, de ces bourrelets, de ce tempérament, de ce corps imparfait, tu t’apportes le maximum de bienveillance, encore une fois, tu es tel que tu es, tu t’aimes tel que tu es. Après tout tu as pléthore de qualités, c’est pas ces petits défauts qui vont te gâcher cette aventure merveilleuse qu’est la vie, tu as encore tellement de choses à découvrir.
Oui écoute-moi : « tu t’aimes tel que tu es bordel ». Voilà la clé.

 

Pour opérer un changement il faut passer par l’acceptation de soi, avec ses défauts et complexes. Le changement n’est que le dernier maillon.

 

Accepte toi tel que tu es et tu changeras. Voilà la clé.

 

 

 

 

Accepter pour enfin évoluer

C’est dans l’acceptation de tes imperfections que tu ouvres les yeux sur les possibilités ou opportunités, que tu trouves la force d’aller vers le positif.

 

Le plus tu les accepteras et au plus tu seras libéré, au plus tu seras ouvert, conscient et bienveillant à propos de tes insécurités et au plus ton cerveau lâchera prise et sera ouvert non pas au changement mais à l ‘évolution de ta personnalité, ceci incluant les changements que tu vas y apporter.

 

Car le but n’est pas de changer quelques habitudes de manière provisoire mais d’évoluer définitivement vers de nouvelles.
On ne part pas en randonné en montagne avec un sac lourd (tu me suis dans ma métaphore ou tu as encore mal au crâne ? Pas de souci, tu peux cuver on en reparlera dans le prochain billet).

 

Et le pompon sur la Garrigue ? Le plus tu seras libéré des bonnes résolutions et au plus tu paraîtras confiant et charismatique auprès des autres. Alors remonte le paragraphe et exerce-toi le cervelet pendant une petite semaine. Programme ton petit être à s’accepter dans son ensemble, avec toute la bienveillance possible, tu en vaux la peine, tu vaux la peine de vivre la vie que tu souhaites, tu le mérites.

 

 

 

Namasté, et tous mes vœux de réalisation personnelle les plus sincères.
Tu as la clé désormais : Aime-toi tel que tu es.

 

 

Bisous zen 🙏

 

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La Plagne, Savoie, France.

Comments

  1. Sarsour
    8 mars 2019 / 13 h 53

    J’adore !

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