La forme d’une carotte, la couleur d’un navet, vive la soupe au panais !

 

 

 

 

Salut à toi, jeune Padawan

 

 

Ah, les légumes oubliés, de vrais trésors ! Sais-tu qu’on en mangeait très souvent au Moyen-Âge ? Le panais est un légume qui revient sur le devant de la scène depuis une petite dizaine d’années, pour le plus grand plaisir de beaucoup, dont ton fidèle serviteur, qui mange d’ailleurs plus de topinambours et de panais que de courges !

 

Le panais aussi simple à cuisiner que sa cousine la carotte, et possède d’ailleurs le même petit goût sucré-doux bien sympathique. Alors partant pour une petite soupe de panais ? Oui ? Alors allons-y.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le panais

De saison de septembre à mars et de la famille des apiacées comme la carotte, le panais nous vient du bassin méditerranéen. Plante bisannuelle* riche en vitamines C, E, flavonoïdes et en oligo-éléments, c’est un légume bon pour le cœur et les défenses immunitaires de l’organisme. C’est aussi une source de manganèse et magnésium, qui te gardera en forme.

 

C’est également une source de vitamines du groupe B, notamment la vitamine B9 (ou acide folique, ndlr), la fameuse, dont tu entends parler si tu es enceinte. En effet, elle est indispensable au bon développement du système nerveux du fœtus.

 

Ses fibres abondantes contribuent à un bon confort intestinal, mais ce n’est pas fini. Le panais renferme des molécules actives, comme l’apigénine, qui joueraient un rôle dans la prévention du cancer. Il contient entre autres un antioxydant capable de réduire l’activité d’une enzyme impliquée dans son développement. Enfin, d’autres composés contenus dans le panais (les polyacétylènes) ont par ailleurs démontré qu’ils pouvaient diminuer la prolifération de cellules cancéreuses.

 

Autrement dit, le panais est sacrément bon pour ta santé.

 

 

 

 

 

 

 

 

Soupe de panais.

Pour quatre personnes

 

4 panais

1 petite pomme de terre

1/2 cuil à c de muscade râpée

sel, poivre de Madagascar

 

 

 

 

La recette

Laver les panais et la pomme de terre. Les éplucher et les couper en petits cubes.

 

Si tu possèdes un robot type soupe-maker, thermomix, robot cuiseur, ou tout aide-ménager qui cuit : placer tous les ingrédients dans le bol cuiseur, légumes et assaisonnement, ajouter un litre d’eau filtrée et programmer la cuisson sur 15 min à 100 °C. Mixer sans grumeaux, ajouter encore un peu d’eau si nécessaire.

 

Si tu n’as pas de robot, pas d’inquiétude, c’est tout aussi simple. Placer l’ensemble des ingrédients dans une casserole, légumes et assaisonnement, ajouter un litre d’eau filtrée et cuire 15-20 min à feu fort, puis sur feu moyen lorsque le point d’ébullition est atteint. Contrôler la cuisson à 15 minutes. À l’aide d’un pied mixeur, mixer la soupe afin d’obtenir une soupe bien lisse, ajouter encore un peu d’eau si nécessaire.

 

 

 

 

Dressage

Dans tes plus jolis bols, assiettes à soupes, ou jolies petites cocottes à couvercle comme celle de la photo (lien ici — je t’encourage à attendre comme moi les soldes, elles sont régulièrement à -30 %), verser quelques louches de cette magnifique soupe de panais.

 

Ajouter un petit brin de persil, ou ta touche personnelle, et servir tant que c’est chaud. Cette soupe délicate se mariera très bien avec bon beaujolais de qualité, sobre, léger, mais fruité. Pour une soupe-repas, tu peux l’accompagner avec une tranche d’un beau pain de campagne au levain naturel grillée, ainsi, tes convives pourront casser des petits croûtons dans leur bol de soupe, à l’ancienne.

 

Et si tu as aimé la soupe au panais, tu peux alors jeter un œil sur cette recette ici.

 

 

Bon appétit, et à jeudi prochain ! 🥔

 

 

 

 

 

 

 

*Une plante annuelle effectue son cycle (elle germe, grandit, fleurit, produit des graines et meurt) sur une année, alors qu’une bisannuelle le fait sur deux ans.