le vide

 

 

 

 

« La plus grande tragédie n’est pas la mort, mais ce qui meurt en nous pendant que nous vivons. »
Norman Cousins.

 

 

 

 

Salut à toi, cher Padawan

 

 

Aujourd’hui on va faire un peu moins de blagues tagada pouet-pouet en dessous la ceinture pour s’attaquer à un sujet qui me tient particulièrement à cœur, ou plutôt aux tripes : le deuil.

 

C’est donc avec le plus d’humilité et de bienveillance possible que je vais tenter une approche philosophique…

 

J’entends souvent :
« Un être disparu laisse un vide immense. Il emporte un morceau de nous avec lui… »

Je ne suis pas d’accord. Oui, Caro monte au créneau avec ses pancartes « pas d’accord ». Rendez vous entre Bastille et République…

 

 

La première phase

Dans la première phase nous sommes très tristes. C’est le manque, le désespoir, c’est injuste, nous sommes perdus, parfois même révoltés : C’est trop tôt, ou ça aurait dû être nous à sa place.

 

Ce temps est nécessaire et utile dans le deuil et souvent on s’y refuse au départ car il nous faut un laps de temps, qui diffère selon chacun, pour pouvoir l’accepter.

 

On est tous passés par là, de près ou de loin. Nous devons faire notre deuil, nous n’avons pas le choix il faut faire face. Toutes nos habitudes du quotidien vont devoir être réapprises. Il nous faut le temps nécessaire pour pouvoir continuer notre vie par la suite, sans lui.

 

Alors on a le cœur lourd. Cette lourdeur qui nous brise le cœur de part en part on la connait tous, sauf qu’on ne la comprend pas au départ. La tristesse, la douleur du manque, bien sûr il y a de ça cependant j’ai une autre théorie.

 

 

Et si en fait on nous avait apporté quelque chose ?

Ecoute ton cœur, sois à l’écoute de tes émotions … nous si lourd, lui si léger… c’est tellement logique :
Il nous laisse ici sur cette terre, toute sa sagesse, tout son amour, tous ses souvenirs, toute son expérience.

 

Une part de lui vit désormais en nous en quelque sorte, philosophiquement parlant.

 

Quand il meurt il laisse en nous un fragment de sa personnalité. Et pas l’inverse. Lorsque nous l’avons compris, la catharsis qui opère nous permet d’en sortir plus fort. Nous sommes apaisés car une partie de lui vit en nous, pour le reste de notre vie. Tout ce qu’il nous à apporté, son amour, nos souvenirs communs, son expérience, sa protection : tout cela nous rends plus fort.

 

Nous ne sommes pas vides, nous sommes plein d’amour, c’est pour ça que notre cœur semble si lourd, il faut qu’il fasse une nouvelle place, pendant ce temps d’adaptation que nous appelons deuil.

 

« Tu n’est plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis. »
Victor Hugo

 

 

C’est pas un peu bizarre ton truc ?

La vie sait nous rappeler à quel point elle est précieuse. Elle nous impose tout un tas d’aventures plus ou moins cool, à nous de décider comment les vivre.

 

Elle est un long apprentissage où tout est subjectif, tout est question d’interprétation ; tu vas traverser cette épreuve au final, alors à toi de décider le sens que tu y donneras sur le long terme : le cœur vide, le désespoir et les regrets ou le cœur plein, l’apaisement et l’oeil ouvert sur les beautés collatérales. À toi de voir si une pointe de philosophie aurait sa place dans ton cœur afin de vivre en paix avec toi-même et les autres.

 

 

 

 

 

 

En conclusion, une question : Toi, quand tu seras mort voudras-tu que les personnes que tu aimes soient tristes au point de gâcher le reste de leur vie ? Je suppose que non, alors sache que c’est la même chose pour les merveilleuses personnes qui t’ont quittées. Bravant elles aussi épreuves et deuils jusqu’à leur mort, elles souhaitent que tu sois heureux et que tu continues à avancer ton petit bout de chemin, comme elles l’ont fait, car c’est ça aussi, la vie.

 

Mais celle-ci en particulier c’est la tienne, c’est ta vie, ton livre que tu choisis d’écrire jour après jour et c’est toi qui décide ce que tu y mets dedans, à toi de choisir si tu y mets des photos en noir et blanc ou en couleur.

 

Ne serait-ce pas le moment opportun de réaliser cela et de profiter de ceux sont encore vivants tout comme toi, aujourd’hui, maintenant, tant qu’ils sont là, tant que tu es là ?

 

 

Je laisse le mot de la fin à  Paolo Coelho : « Pour être heureux dans la vie, il faut simplement laisser venir ce qui vient, et laisser partir ce qui s’en va ».

 

 

 

Alors vis, et sois heureux bordel.
Bisous arc-en-ciel 🌈

 

 

IMG 4084 - le vide

Detroit, Downtown, Michigan, USA.

Comments

  1. Anthéa
    2 novembre 2018 / 0 h 55

    Je me sens particulièrement concernée par cette belle philosophie de vie qui va m’aider à mieux appréhender la complexité de l’existence.
    Merci pour tous tes articles très intéressants et agréables à lire, même sur des sujets aussi difficiles que le vide.

    • 2 novembre 2018 / 1 h 59

      Merci pour ton retour. Cela me tient à coeur d’aborder tous types de sujets sur ce blog, de partager au maximum. 😘

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