Que la force soit avec toi

 

 

 

 

« Ne prenez pas ma gentillesse comme une faiblesse!
Je suis aimable avec tout le monde, mais lorsque quelqu’un ne l’est pas avec moi, « faible » n’est pas le mot dont vous vous souviendrez à propos de moi… »
Al Capone.

 

 

 

 

Salut à toi, jeune Padawan

 

 

Pas trop froid ? Si ? Pas de panique, avec cet article, on va réchauffer les coeurs. Aujourd’hui on va faire la paix avec les autres et les situations vécues, pour notre bien à nous. Car prendre soin de soi c’est aussi comprendre certains mécanismes qui nous desservent, pour pouvoir les exploiter à notre bénéfice.

 

Tu est prêt ? ok, on y va, accroche-toi à ton slip, en voiture Simone.

 

 

 

Ce sont NOS pensées qui créent nos émotions. Pas les événements.

Nous interprétons souvent à tort une parole ou un hochement de sourcil. Et ainsi commence le film, que dis-je, la série en 12 épisodes, de ruminations négatives. Et ça dessert qui tout ça ? Ça te dessert toi, pas les autres.

 

Ce sont tes pensés à toi. Le reste du monde s’en tamponne allègrement le coquillard, même si le gars t’avait vraiment mal regardé (et ce n’est souvent même pas le cas, avoue qu’il t’es déjà arrivé de te faire des films tout seul, ndlr). Lui, il t’a déjà oublié. Voilà pourquoi il est temps de faire le ménage dans ton petit cerveau pour arrêter de perdre ton temps en émotions qui ne servent à rien, pour enfin profiter de ta vie en paix et avec sérénité.

 

Il en va de même pour les événements « non choisis » de notre vie. On a le choix de les accueillir comme des challenges, des opportunités, ou comme des « problèmes ». Dans un cas ce sera plus facile de les surmonter que dans l’autre, je te laisse deviner lequel.

 

S’il s’avère que l’événement en question soit une épreuve particulièrement difficile à surmonter, faire le choix de l’accueillir avec philosophie t’aidera à y faire face. La vie n’est pas juste, ce n’est pas son but de l’être, c’est ainsi, les événements arrivent et on n’a pas le choix que d’y faire face. Heureusement le temps y apporte paix, sagesse et recul.

 

 

 

ode à la gentillesse

« La gentillesse est la noblesse de l’intelligence »
Jacques Weber.

 

La façon dont on traite les autres en dit long sur notre estime de soi. Au plus nous nous respectons, au plus nous nous aimons et au plus nous sommes bienveillants et patients avec les autres. Ainsi, être bienveillant avec les autres c’est se respecter soi-même.

 

Les épreuves qu’on traverse, aussi difficiles soient-elles, ne nous donnent pas le droit de décharger notre agressivité sur les autres. Pire, tu fais du mal à ton estime de toi. De même que la rancune n’est mauvaise que pour toi-même, l’autre n’en a strictement rien à foutre et n’en n’est pas impacté dans son quotidien. Toi, si, et c’est mauvais pour ta santé.

 

Cette théorie est même prouvée scientifiquement : voir l’article de Laurent Bègue, professeur de psychologie sociale et directeur du laboratoire interuniversitaire de psychologie de Grenoble, où l’on découvre suite à une étude de B.J. Bushman et C.A. Anderson, que contrairement à la rancune, le pardon, lui, est bon pour le système cardiovasculaire. Absolument.

Évidemment, puisque pardonner c’est tourner la page, s’offrir le droit de penser (enfin) à autre chose, d’arrêter de ressasser en permanence des trucs du passé sur lesquels on ne peut rien changer mais qui nous stressent et nous empêchent même de dormir (et détériorent donc notre santé).

 

Lorsqu’on est bienveillant avec les autres on l’est d’abord avec soi. L’énergie positive qu’on déverse sur les autres nous irradie également. Comme si en sortant de l’amour de ses entrailles dans un moment où c’est tout sauf aisé, on en gagnait au centuple en retour, car au fond ton petit coeur sait bien quand tu as fait une bonne action, tu es fier de toi et ça te fait tout chaud là où il faut (je te parle du coeur, ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit, ndlr. Comment ça « Pour une fois! » ?!!).

 

Enfin, laisser aller les mauvais souvenirs, les épreuves traversées pour les remettre définitivement à leur place: au passé. Même si ce que tu as vécu a été terrible, insupportable, c’est du passé. C’est fini. Aujourd’hui tu peux faire le choix de sortir définitivement de ton statut de victime pour embrasser celui de maître de ta propre vie. Ta vie n’est pas ton passé, elle est ici et maintenant.

 

La gentillesse avec soi, son passé, les autres.

 

 

 

Gentil… mais avec limites

J’ai utilisé le mot « gentil » sciemment car aujourd’hui on le considère comme « cul-cul la praline », « nunuche » ou comme étant un signe de faiblesse, comme nous le rappelle gentiment Al Capone, l’adorable Parrain #seconddegré.

 

Or c’est tout l’inverse : La véritable force est la maitrise de soi, de ne pas répondre à l’agressivité, de rester agréable avec l’hautain, calme devant l’outrecuidant, paisible face au pédant.

 

Préserver les autres et être bienveillant avec les moins sociables, ou encore les cons, ce n’est pas se laisser marcher dessus.

 

Être gentil avec ses congénères, jusqu’au jour où arrive le moment de ne plus l’être. Je te rappelle que les bisounours sont des ursidés, pas des bulots.

 

Comment déterminer ce moment ? Là où le respect s’arrête. Prenons un exemple dans le domaine professionnel et admettons que tu bosses dans le service (restaurant, bureaux, avocat, guichetier, B to B, B to C, peu importe) : Ce n’est pas parce que tu es au service des autres, que tu es leur serviteur. Saisis-tu la nuance ? Bien sûr que oui.

 

 

 

 

Ce sont NOS pensées qui créent nos émotions.

 

 

Lorsqu’on comprend cela, on devient enfin indépendant émotionnellement. Ainsi les évènements non choisis de notre vie ou le comportement des autres ne peuvent nous atteindre que si nous avons une pensée qui génère chez nous une émotion désagréable. On fait alors le choix de la pensée. Positive, bien sûr. Au début on se sent un peu bizarre mais bien vite on prend le pli, et on se sent plus léger au quotidien.

 

 

Alors, es-tu prêt à être un « fort-gentil » avec moi ? Rejoins la fine équipe des « Peace and love, jusqu’au moment où faut pas déconner quand même ». La force du Lion dans le corps d’un bon petit gars sympathique. Si tu as besoin d’en remettre une couche, je t’invite à lire un de mes précédents article sur les émotions.

 

Oui, ce fût un article complet sur l’art de s’en battre tes couilles, mais avoue que ça fait du bien quand on y arrive vraiment. Alors autant faire circuler l’info !

 

 

 

Bisous bienveillants. 🦁

 

 

Sources: Granting forgiveness or harboring grudges de C.V.O. Witvliet et al., in Psychological Science – 2001.

 

IMG 4126 - Que la force soit avec toi

Eastern Market, Detroit, MI, USA.

Comments

  1. danielle shifman
    18 janvier 2019 / 1 h 29

    bien d’accord avec al capone, c’est la premiere fois, mdr ….. s’il est vrai que lorsqu’on dit de quelqu’un qu’il est gentil on pense pauvre con …… mais non, on peut etre gentil sans se laisser marcher sur les petits petons, pas toujours facile.

    • 18 janvier 2019 / 22 h 28

      Comme quoi il est toujours possible de tomber d’accord, même avec le Parrain ! 😅

  2. Anthéa
    18 janvier 2019 / 20 h 59

    Je me suis accrochée à mon slip mais après lecture de tes conseils, qui m’ont tellement fait du bien, l’élastique a craqué! J’avais tendance à « ruminer », ce qui me rendait malade. Désormais je ferai comme les vaches dans leur pré, je ne ruminerai plus que pour déguster tes bonnes recettes et laisserai mes méninges se reposer pour profiter de l’instant présent. Je me sens déjà plus sereine…

    • 18 janvier 2019 / 22 h 30

      Bien ! La sérénité est la meilleure amie du bonheur 😊

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.