Et si on s’accordait le droit de ne pas aller bien ? (de temps en temps…)

 

 

 

 

 

« Ne permettez à pas à vos blessures de vous transformer en quelqu’un que vous n’êtes pas »
Paolo Coelho.

 

 

« Quoi ? Mais attends Caro,  je croyais que c’était le blog de la bisounoursitude sous acide ?
Le blog en mi-molle de la guimauve rose encore plus molle que molle ? »
Signé : un lecteur anonyme.
Déjà la guimauve quand elle est dure c’est qu’elle est vieille, mais c’est plutôt bon signe, alors vas-y doucement dans le concours de vannes ou de jeux de mots pourris, d’ailleurs beaucoup ont essayé, peu m’ont égalée, de rares élus m’ont surpassée #tamèreenshort.

 

 

 

 

 

 

 

Salut à toi, jeune Padawan,

 

Dans notre éducation on apprend à être bienveillant envers les autres. Je reste persuadée que pour pouvoir l’être vraiment il faut avant tout réussir à être bienveillant envers soi-même. Or il n’y a pas de honte à être toi, pour de vrai.

 

Ce matin tu ne t’es pas levé de bonne humeur, il y a des matins comme ça…

 

 

 

 

Pas de honte, pas de culpabilité.

Dès fois quand on se lève le matin on peut être un petit peu moins motivé, ou un petit peu triste.

 

Attention gros moment révélation de l’année, je vais t’apprendre un truc sur toi même, un truc de dingue qui fait crac boum hue : Tu es humain, tu es un être imparfait, le 100% n’existe pas et même les victoria’s secret models elles font caca !
Prends quelques secondes pour t’en remettre si tu veux car je me rends bien compte de l’ampleur de cette révélation….

 

Parce qu’une baisse de moral n’est pas un drame, il faut savoir l’accueillir avec bienveillance et dédramatisation pour justement en sortir plus vite. Car le risque est de se mentir, de la laisser s’installer trop longtemps sous couvert et te faire devenir une personne qui ne te ressemble plus mais rassure-toi ça n’arrive pas en un jour et si tu en est là sache que ça peut se changer aussi, ça prend juste plus de temps.
Même triste et découragé on est toujours soi, il y a moyen de se relever.

Tu ne vas pas bien, ça va pas et puis c’est tout pas de drame à cela, point. Pas de culpabilité, tu en as le droit, prends ce droit.

 

Mais on va profiter de ce moment de mou pour en tirer partie (non pas de double sens dans cette phrase même si on était à deux doigts, j’en ai déjà trop dit, ndlr). Parce qu’il n’est pas sain d’être dans le total « je vais bien, tout va bien » à outrance et de se mentir à soi-même, accueille ce moment avec bienveillance, ouverture et observation. Sois à l’écoute de ce qui ne va pas.

 

 

 

 

On identifie pourquoi.

Ouvrir les yeux sur son mal-être, c’est un bon moyen d’évoluer vers le positif, avec raison et profit. Donc on s’accorde le droit de ne pas aller bien une journée, d’être tout bougon chafouine le temps de quelques heures.

« Ou là là je suis moche, con, gros, laid, nul … »

 

Ça va ta barque est remplie ?  Tu as oublié mal coiffé aussi. Quoi t’aimes bien cette coiffure ? Ah pardon. Non, j’ai rien dit.

 

Sans jugement, on observe et on prend note sur ce qui nous arrive. Qu’est ce qui fait que tu es tout mou ce matin, identifie le pourquoi réel. Quelle en est la raison. As-tu fait un cauchemar ? Est-ce ton boulot qui te sors par les yeux ? tes collègues ? Ton conjoint ? Une dispute ou un mot malheureux la veille ?
Identifie ce qui ne vas pas, tu trouveras la solution.

 

 

 

 

Le plan.

Une fois la raison identifiée, on trouve un plan d’action qui va nous motiver à reprendre tout doucement le chemin du positif.

 

Ça ne va pas ce matin car on est au mois de mai, c’est le printemps, et tu t’étais promis de te remettre au sport et tu n’as toujours pas commencé ? Déjà si tu n’es pas allé au sport, il faut que tu saches pourquoi. Fatigue ? Temps ? Envie ? Quel est le grain de sable qui « t’empêche » d’y aller  ? et surtout les solutions pour y remédier.

Ensuite, je te recommande mon article tout en finesse nommé « Bonne année mon cul » (tu lis bien, ndlr) afin de comprendre les mécanismes des « bonnes résolutions ».

 

Tu es triste car à la radio ce matin tu as entendu une magnifique chanson au piano et ça t’as rappelé que tu voulais absolument apprendre cet instrument et que tu n’as jamais pris le temps ? Ne serait-il pas temps de le prendre ?

 

Tu es mal car tu dois encore sortir de ton lit pour aller à ce travail qui te sors pas les yeux (et je reste polie) ? Ne serait-il pas temps de prendre quelques minutes chaque soir et envoyer des CV, ou regarder pour faire une formation et changer de branche ?
Et oui vieille branche, ne sois pas sur la brèche si ça te branche de changer de branche sans broncher il n’est jamais trop tard, pourquoi ne te pencherais-tu pas sur un nouveau rameau plus branché qui te brancherais plus ? (chaine en or qui brille… je danse le mia, ndlr sous verveine). Ou alors prendre ce travail avec philosophie comme un moyen d’accéder à ce que tu désires (voyage, maison…).

 

 

 

 

Solution trouvée : action à donner.

Une fois que tu as trouvé la ou les solutions pour surpasser ce qui te rendait tout tristounet tu vas voir ton moral remonter d’heure en heure, tu repars dans le projet, un œil sur les actions à mener, l’autre sur le calendrier, tu sors de cette situation, tu vas pouvoir enclencher le processus et tu vas voir c’est le premier pas le plus dur, plus tu mènes des actions plus tu es entrainé par ce projet, la fierté apparaît, la joie et la motivation redouble.

 

Et c’est bien ça le plus dur j’en conviens, car on voudrait avoir la motivation dès le début pour enfin se lancer, mais il faut savoir que c’est en passant à l’action que la vraie motivation apparaît, plus tu agis et plus tu es motivé.

 

Si je prends l’exemple de recherche d’emploi, la vraie motivation, celle qui ouvre et enfonce à coup de coude les portes, arrive au moment du premier ou deuxième entretien.

 

Pour l’exemple du sport, elle arrive au moment des premiers résultats constatés, nous sommes ainsi faits il faut l’accepter, mais une fois que le cercle vertueux est enclenché permets-moi de te dire que tu as une gaule H-24. Tu sais ce que c’est que de te lever le matin avec une banane d’enfer (allégoriquement et littéralement, ou presque, ou les deux. ndlr).

 

 

 

 

« Dans cet après midi grisouille j’ai trouvé le rayon de soleil ». Finalement s’accorder le droit de ne pas aller bien peut-être un moment d’introspection et il ne faut pas hésiter à en tirer partie.

 

Comme souvent lorsque je cite Paolo Coelho en début d’article, je le fait venir à nouveau en fin, car il est fichtrement bavard le bougre mais souvent dans le juste (mamie verveine apprécie le bonhomme apparement, ndlr) :

 

« Celui qui veut voir l’arc-en-ciel doit apprendre à aimer la pluie »
Paolo Coelho.

 

 

Bisous motivés 🏋️‍♀️

 

 

 

IMG 2113 - Et si on s'accordait le droit de ne pas aller bien ? (de temps en temps...)

Downtown Detroit, Michigan, USA. Par un temps fabuleux, histoire de te remonter le moral… ❤️

Comments

  1. danielle shifman
    6 avril 2018 / 15 h 39

    j’aime bcp la citation celui qui veut voir l’arc en ciel doit apprendre a aimer la pluie, mais voila des fois, pas d’arc en ciel apres la pluie. …..

    il est vrai qu’on ne peut pas etre en pleien forme tous les jours, il faut s’octroyer des moments de  » mou » …… absolument necessaire ……

    • 6 avril 2018 / 16 h 40

      L’arc en ciel ne veut pas nécessairement dire qu’un truc fantastique va arriver à chaque fois. En outre si on veut le voir Paolo Coelho nous suggère d’apprendre à aimer la pluie. En clair c’est un travail.
      Ouvrir des yeux attentifs, intègres et sans jugement sur notre mal-être nous permet de l’apprivoiser puis d’entrevoir les solutions et de les appliquer pour enfin apercevoir l’arc en ciel.
      Il est fort en métaphore, ce Paolo ! 🌈

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