Le spleen de la fin d’été, ou le mythe de la cigale et de la fourmi.

 

 

 

« Si vous vivez votre vie en voulant satisfaire tout le monde, vous n’aurez pas de vie. »
Alain Samson.

 

 

 

 

 

Salut à toi, jeune Padawan

 

 

Ah ce fameux spleen qui touche beaucoup d’entre vous en cette saison. Oui, « vous ». Moi ça va très bien merci, j’attends l’hiver qui arrive doucement, ma saison préférée (Tu vois, si je devais en faire une je donnerais plus dans la dépression estivale lol).

 

Mais est-ce bien l’automne le grand responsable ?

 

Et puis c’est quoi, la dépression saisonnière ? Notre ami Wiki nous dit que : « C’est un trouble de l’humeur caractérisé par des symptômes dépressifs survenant habituellement lors de changements saisonniers. Le plus souvent, les symptômes dépressifs débutent l’automne et l’hiver au changement de saison, lorsque les heures d’ensoleillements diminuent, pour ne s’estomper que lorsque la saison est terminée ». (source : Wikipédia.) 

 

 

ARRÊTER DE SUBIR SA VIE

Alors que le réveil sonne le drame commence, c’est trop injuste, mode caliméro activé.

Les jours raccourcissent, l’été s’en va, la plage est abandonnée, coquillage et crustacés… mais la vie n’est pas agréable qu’en string panthère sur la plage au Cap D’Agde et ça tu le sais déjà. Alors qu’il ne devrait être question que de luminothérapie, d’un coup de vitamine D et emballé c’est pesé tu te rends bien compte que c’est ailleurs que ça se passe …

 

C’est souvent un package. Les vacances sont finies certes, mais il y a aussi le travail qui à recommencé, avec la triste routine « métro boulot dodo » qui se réinstalle, la tronche d’un collègue que tu ne peux pas piffrer, tes enfants ou ton conjoint qui ne t’épargnent pas,  les prochaines vacances sont encore loin, ton bronzage n’est plus qu’un souvenir et les jours racourcissent. Sexy. Vu sous c’est angle, c’est sûr ça fait rêver, donne-moi une corde et pousse-moi le tabouret.

 

Seulement le petit détail auquel on ne pense pas quand on est autocentré sur notre « désaroi octobrale » (copyright moi même), c’est qu’on choisit notre propre lecture. On peut décider de subir, de voir notre vie triste avec des lunettes grises, ou décider d’être actif dans notre quotidien pour la voir avec des lunettes roses.

 

 

LE BONHEUR EST UN CHOIX

Le bonheur est un choix, tu peux froncer les sourcils autant que tu le désires,  c’est un fait et avec un peu de pratique, il se choisit même en toutes circonstances. Pas la peine de te sortir l’exemple du petit Monsieur Indien (parmi tant d’autres) qui ne possède rien, même pas l’eau courante, mange à peine à sa faim (et la sienne est bien plus petite que la tienne sans mauvais jeu de mots…), pourtant le gars est heureux, profite à fond de chaque jour, de chaque moment de sa superbe vie.

 

« Mais c’est comment que je fais moi alors ?? » Pour cela il faut appliquer quelques règles physiologiques et psychologiques simples. Pour les règles physiologiques je te renvoie à mon article ici où je reprends les astuces principales, pour le côté psycho on va s’y coller aujourd’hui, car je n’aime pas te savoir tout triste, ça fend mon petit coeur d’artichaut.

 

 

CHOISIR LA LECTURE DE NOTRE VIE

Un exemple : Tu n’aimes pas ton boulot mais tu dois attendre de faire cette formation pour en sortir et vivre enfin la vie que tu souhaites ? Et bien soit, alors deviens actif dans cette attente plutôt que de la subir. Admettons que tu sois comptable et tu veuilles être pâtissier. Lève-toi le matin en mode : « Chouette c’est lundi matin, je vais en profiter pour emmener un bouquin relatif à ma future formation dans les transports pour commencer à me familiariser à ma nouvelle vie ». Dans le bus tu te mets à lire des bouquins de technique de pâtisserie, tu te familiarises avec les nombreux termes relatifs à cette profession, tout se concrétise dans ton petit cerveau, tu deviens actif dans ton attente tu ne la subit plus, au contraire tu la gères activment. Quand tu arrives au travail le temps t’as semblé voler en un battement de cils, tu es reboosté pour la journée alors certes ton boulot ne t’intéresses plus guère mais c’est lui qui te permet d’accéder à ton rêve, alors il vaut la peine.

Tu as fait toi-même l’expérience par le passé et t’es rendu compte que ça ne marche pas d’être négatif, passif, de subir. Tu n’évolues pas, tu stagnes dans ton caca intellectuel. La clé est de chercher ce qui est positif, t’entraîner du coté radieux de la force plutôt que du côté obscur. C’est la nature humaine qui est ainsi faite et lorsqu’on a compris, on a l’essence qui permet de faire avancer notre moteur de la motivation, et donc de la réussite. Il suffit juste de le décider, de se motiver puis dès qu’on a un pied dedans, c’est notre esprit, coeur et corps qui s’y retrouvent baignés tout entier.

 

« J’ai décidé d’être heureux ».

 

Tu peux le dire à haute voix : « J’ai décidé d’être heureux ». Et tu vas l’être.

 

 

TRAVAILLER SUR SOI

Encore une fois, je t’assure que c’en est un, c’est juste un travail à faire. Pas besoin d’un million de dollars ou d’un top model à ton bras pour être heureux. On avance en se motivant avec du positif, pas en regardant les autres obtenir ce qu’ils souhaitent en se disant qu’ils ont de la chance. Il faut aller chercher ce que l’on veut. Et pour cela il faut se tourner vers soi. Et non ce n’est pas un gros mot que d’être un peu autocentré. Il faut savoir se faire du bien, apprendre à se connaître et s’aimer soi-même afin d’aimer vraiment les autres pour ce qu’ils sont intrinsèquement et pas pour ce qu’on voudrait qu’ils soient.

 

Travailler sur soi d’accord, mais lorsqu’il est question de penser à soi donc de se faire passer « avant » les autres, beauoup d’entre nous ont un sentiment mitigé, comme s’ils avaient fait une grosse bêtise. Ce sentiment de « mauvaise conscience »  est très courant, on l’a quasi tous au début. Or, lorsqu’on travaille sur soi on découvre que ce sentiment d’abnégation A.K.A « c’est bien de se faire passer après les autres » qu’on pensait plutôt noble, c’est avant tout notre égo qui nous parle en mode : « Que va-t-on penser de nous, si on pense à notre petite personne avant notre famille ou nos amis ? ». Et oui, on cherche avant tout par ce comportement à avoir bonne réputation, on n’est pas la blanche colombe généreuse mais la personne qui cherche à avoir une valeur et de la reconnaissance en société, ou un sentiment de vouloir être indispensable pour l’autre. Un bon coup de pied au cul en somme. Mais libérateur tout de même !

 

Prendre soin de soi n’est pas de l’égoïsme, c’est même la base pour être bien dans sa vie. Car si tu réfléchis bien, subir sa situation est un autocentrisme bien plus grand car il entraine les gens que tu aimes eux aussi vers le bas, vers le spleen, alors que si tu t’acordes plus de temps pour te découvrir, te connaitre, t’aimer, aller vers le bonheur, tu vas tirer tout ton entourage vers le haut car oui le bonheur, c’est contagieux.

 

Certes si tu investis un peu dans ta connaissance personnelle, ça induit que tu seras un peu moins dipsonible pour les autres effectivement, mais sâche que le temps que tu leur accorderas sera de meilleur qualité. Il le sera parce que tu en auras vraiment envie, pas parce que tu considères que c’est une obligation. Le meilleur ami, le meilleur conjoint, le meilleur parent n’est pas celui qui est le plus disponible, c’est celui qui est vraiment là quand on a besoin de lui.

 

Tu l’auras compris même en chantant tout l’été, on ne peut faire l’impasse de la connaissance de soi. Cette démarche tu peux la faire seul en faisant de la médiation, en lisant des bouquins, en écrivant un journal ou en allant voir un psy (boooh le gros mot). Un bon psychanalyste peut te faire gagner 10 ans de sagesse en quelques séances (et sans une ride de plus).

 

La seule personne que tu peux rendre heureux dans la vie, c’est toi même. (Tu l’as déjà lu ici mais au cas où tu l’as oublié…). Ta vie est précieuse, tu n’en n’as qu’une, alors sois heureux bordel.

 

 

Bisous éclairés.

 

IMG 3925 - Le spleen de la fin d'été, ou le mythe de la cigale et de la fourmi.

Detroit, Mi, USA. Vue depuis Belle Isle.

Comments

  1. danielle
    5 octobre 2018 / 11 h 49

    « si vous voulez vivre en voulant faire plaisir a tt le monde, vous n’aurez pas de vie », bien vrai ma petite dame …….. et dans le temps, nous les filles, on nous elevait de cette facon ……. heureusement j’ai quand meme compris ca il y a plusieurs annees……

    • 5 octobre 2018 / 15 h 14

      Oui il fut un temps où nous étions élevées ainsi, l’important est de le comprendre et de changer la donne, car notre vie est précieuse.

  2. Forestier
    2 octobre 2020 / 10 h 35

    Bonjour Rayon de soleil,
    Moi petite (1m57) Padawan, approuve ce que tu dis.
    La société change, et chacun veut y trouver sa place et être heureux. Toutefois, on ne forme qu’un tout, être un « électron libre » c’est un choix, que je respecte, mais ce n’est pas une fin en soi. Tu existes parmi les autres, sinon tu n’existe pas.

    • 2 octobre 2020 / 16 h 04

      Oui décidons d’être heureux et le monde se portera mieux. ✌🏻🤓

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