Sois Sims, et tais-toi.

 

 

 

 

« Qui commence par la liberté, pour quoi faire, finira par la vie, à quoi bon. »

Inconnu.

 

 

 

 

 

 

Salut à toi, jeune Padawan

 

 

Place aujourd’hui à un petit billet philo où l’on va aborder un sujet tout sauf à la mode, quoique : la pensée binaire.

 

Le tout en mode hommage à Marie-Estelle Dupont, psychologue, et à un penseur très célèbre, pour qui s’intéresse à ce qui se passe dans notre boite à idées, ainsi que celle de nos congénères, M. Sami-Ali.

 

Toujours intéressant en ces temps incertains de comprendre les mécanismes de cognition humaine, or qui mieux que le maître de la « Théorie relationnelle de la psychosomatique » pourrait nous aider à y voir plus clair ?

 

En voiture Simone.

 

 

 

 

Introduction : l’égo et l’instant présent.

Comment en sommes-nous arrivés à une société d’individus égotiques, ultra-similaires, qui n’en peuvent plus d’eux-mêmes, mais qui en même temps (c’est à la mode, ndlr) sont en panique totale ? Si je te parle d’un passage de la névrose à la psychose, tu me suis ? Non ? Alors, va pour la longue explication, tu l’auras voulu.

 

L’être humain occidental est devenu tellement concerné par sa personne et tout autant désintéressé par la communauté — tu m’étonnes, au vu des idéologies proposées — qu’il fait le faux constat de ne pouvoir compter que sur lui-même. Ainsi, il devient méfiant, vulnérable et dévoré par l’angoisse. Perdu dans ce monde instable, il n’arrive plus à s’engager dans un projet de vie. 

 

Notre obsession de l’instant présent est aussi un sujet. Certes, c’est important, mais cette obsession, cette sacralisation de l’instant présent nous a coupé de notre bien-être et nous a déconnectés de tout le reste, y compris du passé et de l’avenir. Le passé est dorénavant vu comme démodé, l’opposé du progrès que nous glorifions, et l’avenir est vu comme la fin des temps, une réelle angoisse. Or, sans passé, nous ne savons pas pourquoi nous sommes là et d’où nous venons, et sans avenir, nous ne savons pas à quoi bon vivre.

 

Nous sommes devenus des individus isolés, repliés dans la sphère privée, qui ne croient plus en rien qui nous transcende, ni dieu, ni spiritualité, ni philosophie, et qui s’imaginent au sommet de l’évolution, mais en permanence au bord du suicide.

 

Comment en est-on arrivés là ?

 

 

 

 

Sois sims,

Pour écarter tout malentendu, définition : un sims est une sorte de figurant, un pion interchangeable se noyant dans la masse.

 

Après les deux guerres mondiales, nous, Français, étions tellement traumatisés que nous avions développé la phobie que reviennent les dictatures. Tu m’étonnes. Nous nous étions imaginés que le modèle américain allait nous sauver de tous les maux, sans voir qu’on entrait dans une bureaucratisation de la démocratie et un fordisme technologique de nos vies. Deuxième point, en laissant entrer les produits de consommation américains, on s’est laissés imprégner par la vision et le puritanisme protestant de l’oncle Sam.

 

Ainsi, en se disant que la technologie était idéologiquement neutre et que jamais, elle ne pourrait nous faire autant de mal qu’un hitler, un franco ou un musollini — absence de majuscule intentionnelle — on a omis de penser que si cette modernité est utilisée par ces mêmes types de cerveaux malades, ils réduiront l’être humain à être un contribuable et consommateur, déspiritualiseront l’Homme et le feront renoncer à son ancrage identitaire, à sa singularité, ainsi qu’à sa culture Helléno-chrétienne. En effet, « la démocratie ne fonctionne que lorsqu’elle est porteuse de valeurs, car quand elle est technologique, elle n’est porteuse que de programmes » (Marie-Estelle Dupont).

 

Le « fordisme intellectuel » arrive dans l’art d’après-guerre, armé de son virus anti-créatif. On nous dépeint comme étant la singularité, l’authenticité, l’originalité absolue, des créations finalement très faibles. Par exemple Andy Warhol qui répète ad nauseam la même œuvre. Quarante ans plus tard, et l’on découvre sur Instagram des photos de jeunes femmes dans le même genre de legging en train de prendre les mêmes poses de yoga avec pour titre « sois toi-même », ou de jeunes hommes faisant de la gonflette en débardeur « no pain, no gain » pensant sortir du lot, sans voir qu’ils sont dans l’ultra conformisme et l’ultra besoin d’être comme ce que valide le groupe. Or, cette perte de singularité est dangereuse pour notre santé mentale.

 

Comme pourrait le dire M. Sami-Ali, l’auteur de l’ouvrage « Le Banal », et créateur de la « Théorie relationnelle de la psychosomatique », l’impératif pour l’être humain de penser, d’être vertical, de sentir, d’imaginer, ou de créer est en train de glisser vers un impératif de se conformer et d’appartenir au groupe, au détriment de sa capacité créative, de son désir de vérité et de liberté.

 

Ensuite, depuis soixante-dix ans, l’occident se raconte que dieu n’existe pas. Pourtant, le besoin de croire est inhérent à l’Homme. Cet interdit sociétal du spirituel, religieux ou non, va déplacer ce besoin de croire sur la technique, le progrès médical, les biens matériels ou n’importe quelle idéologie. En outre, le conformisme protestant n’est pas non plus dans notre nature helléno-chrétienne. Le Français aime râler, débattre, argumenter, hurler sur son voisin qu’il n’est pas d’accord, puis se réconcilier devant un bon verre de vin. En d’autres termes : on n’est pas des américains.

 

Alors que nombre d’entre nous aimerions retrouver ce mode de communication où l’on se dit les choses, tristes de cette vie extrêmement technologique en mode sims et privés de notre spiritualité, nous sommes en marche (en effet, ndlr) vers des croyances quasi-fétichistes, avec une sorte d’évangile du wokisme, ou autre militantisme financé par des milliardaires « sans adjectif », tels que M. Soros. En clair, nous allons de mal en pis.

 

 

 

 

Et tais-toi…

Nous assistons à un déni de l’altérité qui se retrouve dans l’absence de débat aujourd’hui. En effet, nous sommes passés d’ « on n’est pas d’accord et on s’engueule » à « Tais-toi, salaud, le seul fait de te parler me souille », c’est-à-dire à une vue paranoïaque de croire que la simple pensée des autres pourrait nous « contaminer » — comme en 2020, … tiens tiens ?!

 

Nous avions encore jusque dans les années 60 une structure névrotique avec un surmoi. Nous étions capables de nous adapter au groupe tout en gardant notre propre singularité. Mai 68 ayant posé le début de l’effondrement psychique et intellectuel de notre société occidentale (article ici, ndlr), nous allons de plus en plus vers des types de personnalités narcissiques, voire quasi-psychotiques, c’est-à-dire dans la confusion des places, la confusion des générations ou des sexes. Une régression à une pensée binaire, clivante, paranoïaque, projective et dans le déni, et de moins en moins de mécanismes de type sublimation, intellectualisation, ou humoristique. Comme si les limites et frontières psychiques étaient devenues poreuses.

 

Ce besoin, de mettre des étiquettes, assez nouveau, relève de la panique existentielle qu’on a à ne plus avoir de certitudes. Car l’espérance, la foi, la transcendance, la spiritualité permet de tout temps, comme l’art, la culture, ou les tragédies, d’appréhender les grandes angoisses existentielles de nos vies. Privé de ces armes, l’humain va s’agripper à des fact checkers ou des lobbies, pléonasme, qui sont en fait des idéologies, donc des illusions, malheureusement pour lui et sa santé mentale. Bernanos, dans son livre « La France contre les robots », écrit à ce propos qu’ « on a supprimé l’espérance pour la remplacer par des illusions ».

 

Très critiqué, je l’avoue aussi par moi-même qui n’a plus d’écran à la maison depuis un bail, Cyril Hanouna « joue » le dernier rempart où les invités peuvent vomir tout ce qu’ils pensent vraiment le temps d’un instant, me faisant cyniquement penser aux deux minutes de la haine dans 1984 de G. Orwell. Et nous en venons à devoir nous taire et avaler, c’est-à-dire lire, voir ou écouter en boucle des articles mainstream toujours plus ubuesques. Or, en psychothérapie, quand le patient parle toujours de la même chose en boucle, le praticien est censé l’emmener sur ce qu’il n’aborde pas. En clair, on nous demande d’accepter la psychose du voisin comme vérité.

 

Nous devrions aussi avoir une réflexion éthique des sujets systématiquement passés sous silence, comme certaines indignations autorisées et d’autres interdites. Et se demander pourquoi. Par exemple, on parle beaucoup des violences faites aux femmes et à raison, mais, en revanche, très peu de pédophilie. Pourquoi ?

 

– Concernant les idéologies à l’école : aujourd’hui, certains enfants, pour se protéger du « soit, tu es avec nous, soit contre nous » de certains professeurs sous dépendance wokiste, Marie-Estelle Dupont, psychologue, nous livre dans une récente interview qu’ils avancent « masqués », c’est-à-dire qu’ils avouent ne pas dire ce qu’ils pensent, par peur de ne plus faire partie du groupe.

Ceci est la logique de la peur, véritable pensée totalitaire, qui fait d’ailleurs penser au panoptique de Bentham : l’individu qui s’autocensure lui-même dans les zones où il a le droit d’aller pour garder l’appartenance au groupe ; car l’humain ne peut pas vivre sans un sentiment d’appartenance. Nous assistons, en effet, à un défaut d’ancrage intérieur faisant qu’on ne supporte pas d’être seul, car peu d’individus sont suffisamment outillés aujourd’hui au niveau de leur bon narcissisme pour supporter de tenir et de faire fi de leur image.

 

– À partir du moment où nous sommes dans une pensée binaire et une perte de singularité, nous entrons dans un vide narcissique qui fait le lit de tous les extrémismes de lobbies financés de type religieux, misogynes, féministes, masculinistes, ou la volonté de faire de l’infiltration idéologique avec par exemple le lobby LGBT à l’école — lobby également financé en partie par M. Soros via sa fondation défiscalisée, Open Society. Ce même lobby qui exploite le mal-être adolescent avec beaucoup de cynisme.

En effet, les jeunes sont hyper poreux à cet âge crucial de leur développement, et les dégâts commencent déjà à se voir dans les tribunaux. Mais ils n’auront jamais véritablement la réparation des mutilations hormonales, physiques ou psychiques irréversibles dont ils ont été victimes ; et qu’est-ce que 100.000 dollars de dommages et intérêts comparés aux souffrances de ces jeunes embarqués dans ces folies ? Et les parents, sidérés par l’époque, sur-infantilisés et dans la peur du jugement ou de la répression, en bon sims, baissent les yeux.

 

– La tentative de « canceller » (en français, on pourrait dire « effacer » plutôt, ndlr) J.K Rowling des réseaux sociaux. Pour résumer la situation à qui ne serait pas au courant, J.K Rowling, la dame qui a écrit les Harry Potter, se fait lyncher sur les réseaux sociaux, car elle refuse d’être wokiste. Par exemple, elle s’est insurgée que des hommes, notamment condamnés pour violences conjugales ou viols, arrivent dans des prisons pour femmes, car ils se déclarent subitement appartenir à l’autre sexe, autrement dit : « transsexuels » — guillemets à ce mot par respect envers les vraies (et rares) personnes transsexuelles. En californie (comme par hasard, ndlr) ou au royaume-uni, des détenues ont déjà été agressées dans les prisons par ces « détenus » — plutôt point « e » point « s », car ils seraient « transsexuels ». Même notre langue ne leur convient pas, et d’ailleurs, je mets un doigt d’honneur, pardon, un point médian, à ne pas utiliser cette novlangue financée par « toujours les mêmes », justement, lol, ndlr. Mme Rowling se fait harceler depuis plusieurs années par ces zigotos, « sleeping giants » et compagnie, et la majorité se tait, en bon sims.

 

– Concernant les « transsexuels » dans le sport féminin aussi, c’est cocasse. En boxe, une dame a quand même été foutue dans le coma, assommée par un type qui se déclare être une nana, mais pareil, quiconque parle de biologie se fait insulter. C’est marrant comme ce mouvement semble vouloir invisibiliser quiconque possède deux chromosomes X, non ? Si tu veux élargir ton champ de vision, et comprendre l’ère de l’adolescence, je t’invite à cliquer ici.

 

– Enfin, cet autre mouvement aussi me fait lever les yeux au ciel : le MGTOW*, mouvement masculiniste anti-féministe (définition plus précise à la fin de l’article, nldr), qui est une radicalisation de la jeunesse dans la pensée binaire. Au début, ça part d’un bon principe, car peut-être que le féminisme a un peu abîmé les hommes, mais maintenant, c’est devenu un délire de haine totale du sexe opposé.

 

 

En résumé, la pensée binaire, c’est la régression vers l’archaïque. Ainsi, les peuples occidentaux, autrefois riches de leur singularité et de leurs cultures respectives, se transforment en une masse informe et infâme, composée de tubes digestifs, sans pensée propre, sans âme, sans courage. Ça fait rêver.

 

 

 

 

… Ou pas.

Si notre espèce est composée d’hommes et de femmes, et qu’on part du principe que la nature est bien faite, c’est donc qu’on a besoin les uns des autres. Or, comme l’explique M. Sami-Ali, le lien précède l’individu : je ne suis là que parce que deux personnes se sont rencontrées. On ne peut désinvestir la relation et s’imaginer que la technique va supplanter le vrai lien humain, et aller bien. Le besoin de croire aussi, on en a déjà parlé plus haut. Sans nécessairement parler de la religion X ou Y, l’être humain est un être spirituel, que nous le voulions ou non.

 

Et donc, quand la pensée binaire se passera de mode, comme nombre de conneries qu’ils ont essayées et qui n’ont pas marchées, on peut espérer que la société se reprendra en main, et que nous ne verrons plus jamais de petits enfants masqués à l’école, car nous comprendrons tous, parents, parrains, tatas et grands-parents, que ce n’est jamais aux enfants de porter la responsabilité de la contamination des adultes. Ainsi, les adultes se responsabiliseront, pour leur équilibre mental ainsi que celui des jeunes générations, et nous ne verrons plus d’adolescents livrés à eux-mêmes dans des cabinets obscurs se faisant délivrer des bloqueurs hormonaux à 14 ans. Renaîtra de ceci la morale, le courage, cela nous rendra encore plus responsables, encore plus adultes, encore plus maîtres de nos vies, bien moins frustrés et donc bien plus enclins au bonheur.

 

Mais alors, comment arrête-t-on la pensée binaire ? En arrêtant de se laisser enfermer, mot à sens multiple, et en sortant du jeu. L’humain est complexe, nos raisonnements sont censés l’être tout autant. Pour ce faire, c’est très simple, je le redis, il suffit de sortir du jeu. D’expliquer à la personne qui s’offense que son sentiment lui appartient, que cela ne la concerne qu’elle, et elle seulement. Ne plus jouer, c’est prendre du recul, c’est porter ses opinions, c’est devenir adulte, reconnaître qu’on ne peut plaire à tout le monde, et savoir dire « non ». Face à des citoyens infantilisés, il faut agir en adulte, en étant ferme, mais juste et responsable. Et montrer l’exemple.

 

Notamment l’exemple du débat d’idées. Apprendre aux jeunes qui ne font plus de dissertation à l’école ce qu’est une thèse, une antithèse, une synthèse, et qu’un vrai débat reste un échange d’idées, sans jugement personnel.

 

En parlant d’exemple, j’ai été surprise de voir il y a quelques années qu’aux états-unis les hommes et les femmes se séparent en petits groupes lors de diners, fêtes, sorties, que c’est culturel et depuis toujours, mais encore plus étonnée de constater que la nouvelle génération dans mon pays, la France, commence à suivre cette même mode, alors que nous ne sommes toujours pas américains si je ne m’abuse, et que cela fait au moins quatre siècles que dames et messieurs discutent, débattent et rigolent ensemble, mélangés, eh oui, à la même table, sirotant conjointement vins et autres spiritueux.

 

La table à la française ; il est urgent, si tu es jeune, de remettre cela à la mode. Voilà un bon commencement, car c’est en étant tous ensemble qu’on se rencontre, qu’on se découvre, qu’on s’appréhende, qu’on se respecte, qu’on s’aime et qu’on avance dans la même direction. C’est un début.

 

 

 

 

 

Enfin, une fois ce stade atteint, tu pourras accéder au stade numéro deux de Padawan expert : le désamorçage. Mais ça, ce sera pour un prochain billet.

 

En attendant, je te souhaite un excellent week-end dans ce monde, sans adjectif, et te dis à jeudi !

 

 

Salutations philosophiques 🕊️

 

 

 

 

 

 

 

 

Sources :

Mahmoud Sami-Ali, Le Banal, ed Gallimard.

Geroge Orwel, 1984, ed Folio.

Georges Bernanos, La France contre les robots, ed Le Livre de Poche.

Christopher Lasch, La culture du narcissisme, ed Champs.

Plusieurs interviews de Marie-Estelle Dupont sur le sujet, par ailleurs auteur de « Se libérer de son moi toxique » ed. Larousse, et « L’anti-mère », ed. Albin Michel.

Matt Walsh, documentaire : « What is a woman? ».

 

 

Définition MGTOW : « Les MGTOW pensent qu’il existe un système privilégiant les femmes, avec un préjugé contre les hommes qui implique la présence de deux poids deux mesures dans les rôles de genre, comme un préjugé contre les hommes dans les jugements de divorce, un manque d’intérêt social pour les hommes faussement accusés de viol et absence de conséquences pour ceux qui les accusent à tort. Convaincus que la société est montée contre les hommes, les MGTOW préconisent de ne pas avoir de relation sérieuse avec les femmes. D’après eux, le système est impossible à changer, les moyens légaux ne sont donc pas envisageables pour faire respecter les droits des hommes spoliés par les femmes. Les partisans de MGTOW s’abstiennent également souvent d’avoir des relations sexuelles afin d’éviter de fausses accusations » (source : Wikipédia).

 

 

 

fullsizeoutput 2bb7 - Sois Sims, et tais-toi.

Packard Plant, Detroit, Mi, USA. Pour voir la visite du site, clique ici.

Comments

  1. Anthéa
    7 avril 2023 / 11 h 27

    C’est compliqué d’éradiquer la pensée binaire. Notre éducation, instruction et les différents événements de notre vie influencent la constitution de notre personnalité. Cette influence est plus forte si nous n’avons pas acquis, dès le plus jeune âge, les capacités nécessaires pour acquérir sa propre singularité.

    C’est un gros problème dans les relations sociales car la pensée binaire nous isole de notre environnement, nous entrave dans notre développement personnel et notre croissance en tant qu’individu.

    C’est aussi elle qui nous coince dans nos vieilles habitudes et modes de pensée.

    Si nous reconnaissons que nous ne savons pas tout sur le monde, nous pouvons commencer à apprendre de nouvelles choses et ainsi changer nos habitudes.

    Ah!… cette pensée binaire qui ne permet de lire le monde qu’en terme de bien ou mal, de vrai ou faux, de coupable ou innocent… Cette vision du monde crée de la division, amène à considérer la différence comme menaçante et génère de la violence.

    Dans la pensée binaire, il n’y a pas de place pour les demi-teintes: tout est blanc ou noir, bon ou mauvais, beau ou laid. C’est la loi du tout ou rien. Une chose est parfaite ou … nulle.

    Dans ce contexte, la peur, le besoin de sécurité ou manque de confiance en soi et dans les autres peuvent avoir raison de nous et faire en sorte que nous ayons tendance à nous raccrocher à cette confortable logique binaire.

    Dame Nature nous a offert ce magnifique cadeau qu’est notre cerveau. Ce miracle de conception organique qui malheureusement est souvent utilisé à mauvais escient. Cela ne va pas s’arranger vu la mauvaise qualité d’éducation, d’instruction et de comportements des adultes proposés à nos enfants car l’humain se construit dès la naissance!

    Certains l’ont très bien compris en mettant tout en oeuvre, souvent dans l’ombre, pour transformer notre population en moutons pour mieux les mater et les soumettre à leurs idéologies.

    Je pense que ce processus est en marche depuis les années 1970! S’ils y arrivent, serons-nous plus heureux ?… dans un régime totalitaire il n’y a qu’une poignée de gagnants, ceux qui dirigent en appauvrissant le pays… les meilleures clientes des marques de luxe sont les femmes des hommes du parti!

    Je suis admirative devant ta qualité d’écriture car j’adore devoir consulter mon dictionnaire et chercher des compléments d’informations pour satisfaire ma curiosité. Cela me change des Blogs en mode vidéos et écritures SMS qui ne m’apportent aucun enrichissement intellectuel. De plus, tes petits apartés avec un langage plus populaire animent le texte et le rendent agréable à lire.

    Une réponse à ce billet, très bien argumenté, n’est pas simple… alors merci de m’avoir permis de me remuer les boyaux de la tête!

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